jeudi 1 janvier 2015

Les dix commandements de Dieu

        
                 
 
Tu adoreras Dieu seul et tu l'aimeras plus que tout.          

 
Tu ne prononceras le nom de Dieu qu'avec respect.          


  Tu sanctifieras le jour du Seigneur.          


  Tu honoreras ton père et ta mère.          


  Tu ne tueras pas.          


  Tu ne feras pas d'impureté.          


  Tu ne voleras pas.          


  Tu ne mentiras pas.          


  Tu n'auras pas de désir impur volontaire.      


  Tu ne désireras pas injustement le bien des autres.








     
        




Selon la Bible, les dix commandements ont été gravés sur la pierre par Dieu lui-même et donnés à Moïse sur le mont Horeb, au désert du Sinaï. Ils sont rapportés dans l’Ancien Testament. Ils sont répétés à plusieurs endroits, notamment dans le livre du Deutéronome ch.5 v.7 à 21 (traduction “Semeur”) :

1- Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi.

2- Tu ne te feras pas d’idole représentant quoi que ce soit de ce qui se trouve en haut dans le ciel, en bas sur la terre ou dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Eternel, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père jusqu’à la troisième et même la quatrième génération de ceux qui me haïssent, mais j’agis avec amour, jusqu’à la millième génération, envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements.

3- Tu n’utiliseras pas le nom de l’Eternel ton Dieu pour tromper, car l’Eternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper.

4- Observe le jour du sabbat et fais-en un jour consacré à l’Eternel, comme l’Eternel ton Dieu te l’a commandé. Tu travailleras pendant six jours et tu feras tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Eternel ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni ton ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tout ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi. Tu te souviendras que tu as été esclave en Egypte et que l’Eternel ton Dieu t’a demandé d’observer le jour du sabbat.

5- Honore ton père et ta mère, comme l’Eternel ton Dieu te l’a ordonné, afin de jouir d’une longue vie et de vivre heureux dans le pays que l’Eternel ton Dieu te donne.

6- Tu ne commettras pas de meurtre.

7- Tu ne commettras pas d’adultère.

8- Tu ne commettras pas de vol.

9- Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.

10-Tu ne porteras pas tes désirs sur la femme de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui lui appartient.


Commentaire

Voici une paraphrase-explication de ces commandements, qui reprend le style des commandements (où Dieu s’adresse à l’homme à la première personne). Nous découvrons dans ces 10 paroles tout l’amour d’un Dieu qui veut vraiment notre bien. (Note : nous prenons les commandements dans le désordre, exprès):

3- Tromper l’autre n’est pas digne de quelqu’un qui se réclame de mon nom. La tromperie détruit la confiance
. Elle détruit la qualité des rapports humains. Ce que je souhaite pour toi, ce sont des relations d’amour, où la vulnérabilité est possible sans abus en retour. C’est alors que tu te sentiras aimé, apprécié pour qui tu es. C’est alors que tu seras heureux. Si tu uses de tromperie, tu t’éloignes du chemin de vie et tu t’engages sur la voie de la solitude intérieure.

4- Accordes-toi du repos
. Tu n’es pas sans limites. Accepte la finitude de ton état d’humain. Ne t’use pas inutilement. Tu as besoin de refaire tes forces car, contrairement à moi, tu te fatigues. Que ce temps de repos soit pour toi l’occasion de te souvenir que moi, Dieu, je suis celui qui ne sommeille pas, qui ne se fatigue pas. Tu peux te reposer sur moi, en moi. Lorsque tu dors, je veille. Ce repos te sera bénéfique. N’oublie pas que les autres humains, les animaux et même la terre sont eux aussi limités. N’abuse pas d’eux. Respecte-les et respecte toi-même. Agir ainsi suscitera l’harmonie et tu en seras plus heureux.

5- Si tu ne respectes pas ton père et ta mère, tu affaiblis les liens que toi et tes enfants ont avec eux
. Sais-tu qu’un enfant privé de liens avec ses grands-parents est, beaucoup plus que d’autres, candidat au suicide ? Tu as besoin de pouvoir t’inscrire dans une lignée. Cela contribue à la santé mentale (à la tienne, à celle de tes enfants). Si tu ne respectes pas ton père et ta mère, tu entraves l’inscription de tes enfants dans leur généalogie. Tu mets sur eux une charge qu’ils n’ont pas à porter. Il se peut que ton père ou ta mère aient de grands torts envers toi. Je ne te demande pas de masquer cela à quiconque ; je ne te demande pas de dire que ce n’est pas grave car ça l’est. Tu n’as pas à être d’accord avec eux, à cautionner leurs agissements. Mais les respecter, c’est reconnaître que l’être humain garde de la valeur malgré les mauvais choix qu’il fait. Ne souhaiterais-tu pas que tes propres enfants aient ce regard sur toi lorsqu’ils se souviendront des blessures, inévitables, qu’ils auront vécues dans leur relation avec toi ?

6- Ne commets pas de meurtre parce que la vie ne t’appartient pas, ni la tienne, ni celle d’autrui
. Et toute vie a de la valeur. Ce n’est pas à toi d’en disposer. Ne charge pas ta conscience. Certaines situations peuvent provoquer de la haine en toi. Ne te laisse pas dominer par tes émotions, même si elles sont légitimes. Moi, Dieu, je te ferai justice. Je serai bien plus équitable que toi parce que je connais chaque recoin du cœur de chaque humain.

7- Prendre pour toi la compagne (ou le compagnon) d’un autre, c’est violer son intimité. Ne sais-tu pas que ceux qui s’unissent sexuellement ne font plus qu’un ? Ne les sépare pas. Tu déchirerais quelque chose à l’intérieur d’eux-mêmes.

9- Sais-tu que lorsque tu mens au sujet de l’autre, tu portes atteinte à son intégrité ? Tu violes le sens inné de la justice que j’ai placé en lui, en toi, en chacun. Tu suscites en l’autre une colère légitime, tu fausses les relations qu’il a, tu le mets dans l’isolement. Voudrais-tu que quelqu’un te fasse pareillement ?

10- Lorsque tu cèdes à la convoitise, tu te pièges toi-même ; tu penses que tu seras plus heureux si tu possèdes ce que l’autre a. Or la clé du bonheur, c’est de savoir accepter le manque ; il fait partie de la condition humaine. Non seulement tu ne peux pas être tout – tu n’es pas tout-puissant – mais tu ne peux pas non plus tout avoir. Et c’est justement le manque qui te permet de désirer, de rêver, d’initier. Alors engage-toi dans la vie… dans le respect de la propriété d’autrui, et tu en seras heureux.

1 et 2- Vois-tu, c’est pour toutes ces raisons que je te dis de ne pas avoir d’autre dieu que moi. Pour satisfaire ta soif spirituelle, tu pourrais te faire une religion « à ta sauce », mettre une créature à la place du Créateur. Si tu faisais cela, tu fonderais ta vie sur quelque chose fabriqué par toi-même, qui ne te dépasserait pas. Cela ne te serait d’aucun secours et t’amènerait à t’égarer toi-même. Si tu ne me reconnais pas pour Dieu, tu seras ton propre dieu. Tu seras alors livré à ta propre subjectivité, sans ancrage plus profond que tes propres perceptions. Alors tu seras livré à tes seuls sentiments pour différencier ce qui est bon de ce qui ne l’est pas. Et comment le feras-tu, toi qui n’as qu’une vue très partielle du monde, toi qui ignores ce qui se joue dans le cœur de l’autre et qui n’est même pas lucide sur ton propre cœur ? Ne t’est-il pas arrivé d’aimer un instant et de haïr au moment suivant ? Tu es si changeant ! Pourquoi s’en étonner ? Tu n’es pas Dieu, tu es humain. C’est bon que tu le sois ; mais reste à cette place : elle est faite pour toi. Tu n’es pas le centre, l’absolu. Ne l’oublie pas. Fie-toi à plus grand que toi, à moi qui suis réellement Dieu.

Tes choix ont des conséquences sur ta descendance parce que j’ai établi des lois qui régissent la psychologie humaine. Il ne s’agit pas là d’une menace ; je t’ai créé libre, donc responsable de tes actes ; il me semble important que tu aies une idée des issues où tel ou tel choix te mène ; alors, tu pourras réellement décider. Si tu te places en seul arbitre de tes choix, ce que tu construiras pour ta descendance, c’est un monde livré à la subjectivité de chacun. L’un pensera que telle idée est bonne, l’autre pensera l’inverse. Comment tes enfants se construiront-ils dans une telle confusion ? Tu les auras installés dans des sables mouvants et ils s’y enliseront. Moi, Dieu, je suis un Roc que tu peux leur laisser en héritage. Alors voilà, je te laisse ta liberté. Sache simplement que mon souhait pour toi, c’est la vie ! C’est pourquoi je t’ai donné ces conseils.




Source: www.atoi2voir.com