vendredi 14 novembre 2025

THEATRE

 

                         THEATRE

                       LE TEXTE DRAMATIQUE

      " Au théâtre, le discours est littéralement mis en spectacle."       Issacharoff 

 

  1  L'ECRITURE DRAMATIQUE

  1.1 LE ROMAN ET LE TEXTE DRAMATIQUE

         Un roman est le récit d'une histoire: un enchaînement d'événements qui arrivent à des personnages dans un temps et un espace fictifs; très souvent, cette histoire s'étend sur un laps de temps assez long, comporte plusieurs personnages et péripé­ties, et peut se dérouler dans plusieurs endroits. Un roman est le récit d'une histoire, c'est-à-dire que l'histoire est racontée par  un narra­teur qui devient ni plus ni moins que le "média­teur" entre cette histoire et le lecteur; ce dernier connait l'histoire à travers lui.   

          Le texte dramatique, celui écrit pour le théâtre, possède des traits particuliers qui diffèrent sensible­ment des caractéristiques du texte romanesque car, fondamentalement, le texte dramatique est écrit pour être joué et dit, et non pour être lu.

          On peut noter que l'histoire y est plus concentrée: traditionnellement, elle se développe autour d'une seule action importante, se passe en peu de temps et dans peu de lieux différents (on reconnait là la fameuse loi des trois unités -d'action, de temps et d'espace-, chère au théâtre classi­que et dont on retrouve encore aujourd'hui l'in­fluence même si elle n'est plus scrupuleusement respectée).

          L'histoire, ici, est plutôt "vécue" par des personnages incarnés par des comédiens; elle est jouée. Le texte dramatique présente donc une action et, de ce fait, est principa­lement composée des paroles qui seront pronon­cées par les person­nages: il peut ressembler à une conversation.

          Mais, comme l'auteur écrit précisément pour la scène, il insère dans son texte des indications (didascalies) en vue de la représentation spectaculaire; il n'écrit pas seulement des signes verbaux mais égale­ment, dans un  certain sens, des signes visuels.

  

 1.2 LA DIDASCALIE

         La première caractéristique du texte dramatique est d'être composé de deux types de discours: les indications scéni­ques (les didascalies), qui servent à la mise en place de l'action, et les paroles des personnages destinées à être dites par des comédiens. La didascalie est donc le lieu où l'auteur peut proposer sa vision du jeu  même si elle forcément partielle.  

           Le texte didascalique peut être constitué des indica­tions suivantes:

           - le titre;           

           - les noms des personnages;          

           - des renseignements comme l'âge, la profession, etc.;   

           - des caractéristiques physiques ou psychologiques;

           - les entrées et les sorties;

           - les changements d'interlocuteurs;

           - des lieux dramatiques;

           - des éléments de décors;

           - la présence ou l'usage d'un accessoire;

           - des indices temporels;

           - des mouvements, gestes, mimiques;

           - des actions (en dehors des paroles);

           - des effets d'éclairage;

           - des bruitages.   

           La didascalie informe sur les personnages, renseigne sur l'environnement et engage l'action.

 

 1.3 LE DIALOGUE

         Le texte des personnages, quant à lui, possède les caractéristiques de l'acte de parole: il est, dans la grande majorité des cas, dialogue, c'est-à-dire échange de répliques.

         Le dialogue expose la situation, il est très souvent explicatif, condensé (ce qui le distingue encore de la conversa­tion ordinaire), mais il est aussi au coeur même de l'action.    

         Les répliques, au théâtres, sont brèves (si elle ne le sont pas, on parle de tirades), les interlocuteurs cherchant à créer un impact, très souvent même à "porter des coups" avec leurs paroles.

 

 1.4 LE MONOLOGUE

         Le monologue est une forme de discours qui. caractérisée par l'absence d'échange, permet de faire connaître les pensées d'un personnage. D'une longueur assez imposante, il fournit au personnage l'occasion de faire une mise au point quant à l'action et au rôle qu'il y joue; cette ré­flexion, faite apparemment pour lui seul, est destinée  au specta­teur pour lui permettre de suivre l'évolution intérieure du personnage.

          Ce personnage est alors isolé: soit qu'on l'ait laissé seul ou que, par un artifice quelconque -un jeu d'éclai­rage, un déplacement dans l'espace, une attitude ignorant les autres personnages dans l'aire du jeu-, on se soit assuré que le spectateur est conscient du fait que ce qui est dit n'est pas entendu par les autres personnages.

          La personne est son propre point de mire et s'intéresse à ses propres sentiments et émotions. Ses références sont de l'ordre de la réflexion et de l'analyse plus que de l'action. On n'y rencontre donc plus des échanges ni des reparties, mais des exclamations, des confidences, des pensées, et, s'il y a des questions, il s'agit plutôt d'in­terro­gations adressées à soi-même.

          On peut se servir des monologues pour faire connaître les désirs ou les frustrations des personnages, des réalités qu'ils sont très souvent incapables de formu­ler clairement devant les autres. 

         Les monologues interviennent souvent à des moments clés dans l'action et revêtent une importance capitale comme s'ils exprimaient un cri du coeur qui devait absolument arriver à ce moment précis.

 

 1.5 LE CHOEUR

         Dans le théâtre grac antique, on faisait parler un choeur qui réagissait à l'action.

         Spectateur privilégié, le choeur constituait en quelque sorte un personnage collectif et anonyme qui commentait l'action, interrogeait les personnages, les approuvait ou les plaignait. On dit qu'il incarnait la "voix du peuple".

          Le choeur est donc un groupe de personnages parlant tous ensemble et faisant une espèce de mise au point. Ce procédé, aide le spectateur à mieux saisir la réalité des person­nages et permet, en attirant l'attention sur certains de ses aspects, de réfléchir aux valeurs qu'ils véhicu­lent. 

         Très efficace pour exprimer des sentiments que les personnages partagent par rapport à un même vécu, aux mêmes aliénations, aux mêmes malheurs.

  

 1.6 LE DECOUPAGE

         Un texte dramatique est découpé non en chapitres comme un roman, mais en scènes, actes ou tableaux.

         Une scène est une partie d'un acte qui est délimitée par un changement de personnages. Ainsi, chaque fois qu'un personnage arrive ou part, on change de scène; la situation est modifiée.

         Si les scènes sont organisées pour constituer ensemble une étape importante de l'action, on dit qu'elles sont regroupées en actes. 

         Par exemple, dans la dramaturgie classique, toute pièce compte cinq actes.

         Le premier constitue l'exposition de la situation où l'on renseigne sur les personnages, leurs rap­ports, le temps et l'espace dramatiques.

          Le deuxième acte est le noeud, où le conflit se précise et où l'action comme telle se met en branle.

         Durant le troisième acte, l'action se développe à travers un certain nombre de péripé­ties; à ce moment, le spectateur est pris par l'intrigue et s'interroge sur l'issue du conflit.

          Au quatrième acte, le sus­pense atteint son pa­roxisme, et l'on commence à entrevoir la fin. Le cinquième acte est le dénoue­ment, et le spectateur apprend alors le sort de chaque personnage.

          Chacun de ces actes regroupe quelques scènes. Souvent, les actes sont marqués aussi par un changement de lieu dramatique et par le passage du temps.

          On utilise la division en tableaux quand la pièce est composée de diverses parties qui ne sont pas nécessaire­ment présentées selon une logique linéaire.

          De cette façon, on peut montrer au spectateur des scènes qui ont lieu simultanément, mais que l'on présente l'une à la suite de l'au­tre, ou encore des scènes qui ne s'enchaînent pas d'une manière logique. C'est le cas des nombreuses comédies dites à sketches (ce qui serait ici l'équiva­lent de tableau), qui alignent des scènes (pouvant mettre en rapport chaque fois des personnages différents ou les mêmes personnages dans des situations diver­ses), mais dont l'ordre de présentation pourrait facilement être tout autre sans que la compréhension en souffre.

 *  *  * 

 LES GENRES        

  LA TRAGEDIE

     - action sérieuse;

     - personnages dignes;

     - personnages pris par leurs passions: honneur patriotisme,          amour, etc.;

     - discours "noble";

     - présence de la fatalité;

     - conflit sans issue: chaque partie semble avoir la raison ou la justice de son côté;

     - présence de la mort.

 

 LA COMEDIE

     - action menée sur un ordre léger;

     - personnages "ordinaires";

     - fin heureuse;

     - présence de quiproquo;

     - pièce à thèse;

     - souvent, intrigue sentimentale;

     - occasion de portraits: caractères, moeurs, etc.;

     - représentation grossie ou caricaturale.

  

 LE DRAME

     - tableau de la vie quotidienne;

     - personnages contemporains;

     - action autour de relations sociales/personnelles (souvent familiales);

     - intrigue à caractère psychologique.

 

  A RETENIR

 > Le texte dramatique se caractérise par la présence de deux types de discours: les didascalies et les paroles des personna­ges. Son écriture tient compte d'une fiction à développer et de sa représentation scénique.

 > Est didascalie tout passage, directement pris en charge par l'auteur, qui donne des informations sur la pièce: titre, noms des personnages et leur description; identification des inter­lo­cuteurs; temps et espace dramatiques; éléments de décor; indi­ca­tions scéniques quant au jeu: entrées et sorties, actions, gestes, mimiques, voire bruitage ou éclairage. (Ces indications peuvent être plus ou moins scrupuleusement respectées par un  metteur en scène.)

 > Un dialogue est constitué d'un enchaînement de répliques que s'échangent deux ou plusieurs personnages.

 > Un monologue est un long passage qu'un personnage s'adresse apparemment à lui-même, mais qui vise en réalité le spectateur,    pour faire connaître ses pensées, ses sentiments, son analyse de la situation.

 > Un passage narratif, pris en charge soit par un narrateur soit par un personnage qui, sortant de son rôle, agit momentanément comme narrateur, sert à introduire l'action ou des personnages, à commenter son déroulement, à influencer le spectateur dans sa    perception des faits ou des personnages.

 > Un choeur est un "personnage collectif" qui, dans ses interven­tions, fait entendre la "voix" d'un groupe, lequel peut être formé selon divers dénominateurs: le sexe (le "choeur des fem­mes"), l'âge (le "choeur des jeunes"), la classe sociale (le "choeur du peuple"), etc.

 > Un texte dramatique peut présenter une histoire: il met alors en place des personnages engagés dans une action.

 > Cette action est découpée en scènes -délimitées par la présence de personnages - et en actes - regroupement de scènes ayant un lien logique et se passant dans un même lieu dramatique et pendant un temps dramatique assez court.

> L'histoire devrait être résumée en une phrase par laquelle on comprendrait l'essentiel de l'action; la logique de cette his­toire se dégage par l'examen des étapes faisant passer d'une situation initiale à une situation finale. Il est indispensable d'identifier l'élément perturbateur de l'ordre initial qui a enclenché l'action.

 > Le texte dramatique peut aussi se présenter comme une série de scènes, des sketches ou des tableaux, n'ayant pas de relation  de cause à effet entre elles, mais regroupées autour d'un thème commun.

 > L'espace dramatique est l'espace fictionnel où se passe l'his­toire; il est identifiable géographiquement: un pays, une ville, un quartier; selon le type de lieu: un espace public ou privé, extérieur ou intérieur, etc.; selon certaines caracté­ris­tiques: petit ou grand, vide ou encombré, clair ou sombre, etc. Dans un texte spectaculaire, l'espace dramatique est repré­senté par l'espace scénique.

 > Le temps dramatique est l'époque (siècle, année, saison) à laquelle se déroule l'histoire et sa durée.

 > On connait un personnage à travers sa représentation (costume, programme gestuel), à travers les paroles (les siennes mais aussi celles des autres qui renseignent sur ce que chacun pense de l'autre et qui permettent de juger de l'impact des paroles ou des gestes) et à travers les actions (les gestes qu'il fait  ou qui lui sont adressés, les réactions aux différents événe­ments, etc.).

 > On doit faire une lecture idéologique des personnages, c'est-à-dire chercher à comprendre les idées et les valeurs qu'ils véhiculent, ce qui les motive et ce qui détermine leur comporte­ment.

 > L'action se comprend comme l'élaboration et la réalisation (ou l'échec) d'un projet. Ce projet -la poursuite d'un objet- est pris en charge par un sujet. 

 

 ART DRAMATIQUE ou art d'interpréter sur scène les personnages issus des pièces de théâtre (textes). L'acteur (ou comédien) qui exerce ce métier, s'y est d'abord préparé. Il a habi­tuelle­ment suivi des cours d'élocution, de pause de voix, d'ex­pression corporelle et de mise en scène dans une école spéciali­sée ou un conservatoire.

 ACTE - Un regroupement de plusieurs scènes.

 CANEVAS - Résumé de l'action d'une pièce sur lequel autrefois les comédiens improvisaient.

 COTE COUR - Côté droit de la scène, pour le comédien qui fait face au public.

 COTE JARDIN - Côté gauche de la scène, pour le comédien qui fait face au public.

 COMEDIE - Pièce de théâtre dont le style est plutôt léger et où l'histoire se termine sur un ton heureux.

 COMEDIE DRAMATIQUE - Pièce de théâtre dont le style peut être léger mais qui comporte aussi un ton sérieux. La pièce se ter- mi­ne généralement sur une note heureuse.

COULISSES - Espaces de chaque côté et à l'arrière de la scène où se tiennent les techniciens et où attendent de jouer les comé­diens 

CRITIQUE DRAMATIQUE - Spécialiste en théâtre qui peut se permettre de juger la qualité d'une pièce, sa mise en scène et  l'inter­prétation de ses acteurs.

 DECORS - Ensemble des accessoires, des châssis et des toiles qui sont utilisés lors d'une représentation.

 DISTRIBUTION - Noms des personnages d'une pièce et des acteurs qui les interprètent.

DOUBLURES - Acteur qui, pour une raison quelconque, en remplace un autre dans l'interprétation d'un rôle.

DRAMATIQUE - Pièce de théâtre dont l'action se déroule autour de relations sociales\personnelles (souvent familiales). Intrigue à caractère psychologique qui plus souvent que jamais, se termine sur une note triste.

ECLAIRAGISTE - Spécialiste des effets de lumière utilisés sur scène.

ENTRACTE - Pause importante entre deux actes et où les spectateurs quittent leurs fauteuils pendant quelques minutes.

 EVOLUER - Aller et venir sur scène, par exemple, évoluer avec grâce!

FOYER DES ARTISTES - Salles réservé aux artistes et où ils peuvent se détendre.

GAG - Geste ou réplique produisant un effet comique.

GENERALE - Répétition en costume la veille d'une première repré­sentation.

ITALIENNE - Mémorisation verbale rapide du texte. Les interprètes disent leurs répliques, un après l'autre, sans y mettre les gestes et les émotions.

LEVER DE RIDEAU - (1) Petite pièce en guise d'introduction.

     (2) Le rideau s'étant fermé à la fin de la pièce, il s'ouvre à nouveau, alors que les spectateurs applaudissent les interprè­te­s.

 METTEUR EN SCENE - Celui qui dirige sur scène les acteurs lors de la réalisation d'une oeuvre dramatique.

 PASSER LA RAMPE - L'acteur communique avec son auditoire et réussit à lui faire partager toutes ses émotions.

 PLATEAU - Autre terme pour signifier la scène: il peut être tournant.

 RAMPE - Rangée de lumières tout au bord de la scène et l'éclairant par devant.

 REGISSEUR - Responsable de la bonne tenue d'un spectacle dans tous ses aspects matériels. On peut aussi diviser le travail du régisseur. (1) Régie de salle: personne qui accueille et placent les spectacteurs dans la salle.

     (2) Régie de plateau: personne qui s'occupe de placer les décors et les accessoi­res sur la scène.

 SCENE - (1) Espace délimité dans une salle (plateau) où évoluent les interprètes. (2) Une scène est une partie d'un acte qui est délimitée par un changement de personnages. Ainsi, chaque fois qu'un personnage arrive ou part, on change de scène; la situation est modifiée.

 Il s'agit d'un vieillard qui est debout sur la galerie de sa maison, et qui regarde la nature ensoleillée tout en se souve­nant de son passé.

 TEXTE:

 - Ah, qu'on était bien quand on n'avait rien qu'à rêver pour être heureux! Les soucis de la vie ne nous inquiétaient pas encore... L'école finissait et on n'avait qu'une chose en tête: jouer dehors! Se baigner dans l'étang, courir dans les champs, aimer l'été, c'était tout ce qu'on rêvait de faire.

Moi, maintenant, depuis que j'ai vieilli, je ne pense plus qu'à mes rhumatismes. Et à mes souvenir  d'enfance... 

Je me souviens encore du jour où, pour m'amuser, j'ai poussé mon frère dans l'eau, au bout du quai. 

Le pauvre! Il s'était coigné la tête! Est-ce que savais moi, qu'il n'y avait pres-que pas d'eau dans le lac?C'était la fin de l'été, par un beau jour de soleil. Pas un nuage dans le ciel! L'école al-lait recommencer...    

 

                       ANIMATION THEATRALE

 Horaire des rencontres prévues pour les élèves de 4e année:

Tous les mardis

Janvier: le 19 et le 26    

Février: le 2, le 9 et le 16

     Mars   : le 2, le 9, le 16, le 23 et le 30

Avril  : le 6, le vendredi 16, le 20 et le 27

Mai    : le 4, le 11 et le 18

      Horaire des rencontres prévues pour les élèves de 5e et 6e années:

Tous les jeudi

Janvier: le 19 et le 26

Février: le 4, le 11 et le 18

Mars   : le 4, le 11, le 18 et le 25

Avril  : le 1er, le 8, le 15, le 22 et le 29

Mai    : le 6, le 13 et le mercredi 19

 A noter: La date retenue pour les représentations théâtrales à été provisoirement fixée au 20 mai 1993.

 

                       ANIMATION THEATRALE

Contenu des activités:

 19 janvier 1993:

Introduction aux arts de la scène

- Le Théâtre: d'hier à aujourd'hui.

- Sur l'importance de la communication.

 

26 janvier 1993:

Le texte dramatique

- La différence entre un texte littéraire et un texte spectaculaire.

- La communication au théâtre; la définition du jargon.

 

2 et 4 février:

- L'espace scénique; l'utilisation de la scène.

- L'utilisation des trois temps psychologiques.

 

9 et 11 février:

- L'analyse du texte; la compréhension des personna­ges.

- Retour sur la rencontre.

 

16 et 18 février:

- Lecture vivante.

- Distribution des rôles. 


                      ANIMATION THEATRALE

 Horaire des activités (suite):

 2 et 4 mars:

- Première répétition; projection de la voix et, la justesse de l'interprétation; bilan de la rencon­tre.

 9 et 11 mars:

- Deuxième répétition; camper les personnages sur la scène à l'aide du texte. Bilan de la rencontre.

 16 et 18 mars:

- Troisième répétition; la mémorisation des répliques.

- Evolution sur la scène. Bilan de la rencontre.

 

Du 23 mars au 11 mai:

- Répétitions avec et sans texte.

 

     Les 13 et 19 mai:

- Générale; répétitions avec costumes, décors et acces­soires.

 

Le 20 mai:

- Jour de la représentation.




Citations

 Stendhal

1818. Milan. Matilde Viscontini. "... les lèvres minces et délicates, de grands yeux bruns mélancoliques et timides et le plus beau front sur le milieu duquel se partagent les plus beaux cheveux châtain foncé."

 

1827. Stendhal publie son premier roman: Armance. Il a quarante quatre ans. Un roman d'amour. Histoire banale? Certainement pas.

Un chef-d'oeuvre? Pas tout à fait. Il introduit le suspense en associant un scandale de l'actualité et le romançant.

1830. Guilia. 21 janvier: elle lui réserve une "réception éton-nante": le 23, elle lui parle avec feu de la séduction qu'il ex-erce par son esprit; le 27, elle lui avoue froidement: "Je vous aime"; le 3 février, elle lui dit en l'embrassant: "je sais bien et depuis longtemps que tu es laid et vieux, mais je t'aime." Impulsive et passionnée.

 Stendhal, au soir de sa vie, dans son exil de Civitavecchia et de Rome, trouvera pendant longtemps un réconfort auprès d'elle; elle restera pour lui la dernière femme qui ait embrasé son coeur et ses sens.

 

                            CITATIONS

 

   Je suis seul sur la terre, personne ne daigne penser à moi. Tous ceux que je vois faire fortune ont une effronterie et une dureté de coeur que je ne me sens point. Ils me haïssent à cause de ma bonté facile. Ah! bientôt je mourrai, soit de faim, soit du malheur de voir les hommes si durs.

 

                                         Young

 

 

  L'importance! Monsieur, n'est-ce rien? Le respect des sots,

 l'ébahissement des enfants, l'envie des riches, le mépris du sage.

                                                  Barnave

 

 

   Un curé vertueux et sans intrigue est une Providence pour le village.

                                                  Fleury

 

 

   Un roman: c'est un miroir qu'on promène le long d'un chemin.

 

                                                  Saint-Réal

 

 

    

   Amour en latin faict amor;

   Or donc provient d'amour la mort,

   Et, par avant, soulcy qui mord,

   Deuils, plours, pieges, forfaitz, remords...

 

                                               Blason d'Amour

 

 

      Le grotesque des événements de tous les jours vous cache le vrai malheur des passions.

 

                                                Barnave

 

 

     La parole a été donnée à l'homme pour cacher sa pensée.

 

                                               R.P. Malagrida

 

  

 

   ...Alors que Vesper vient embrunir nos yeux,

   Tout épris d'avenir, je contemple les cieux,

   En qui Dieu nous escrit, par notes non obscures,

   Les sorts et les destins de toutes créatures.

   Car lui, du fond des cieux regardant un humain,

   Parfois mû de pitié, lui montre le chemin;

   Par les astres du ciel qui sont ses caractères,

   Les choses nous prédit et bonnes et contraires;

   Mais les hommes chargés de terre et de trépas,

   Méprisent tel écrit, et ne les lisent pas.

 

                                      Ronsard  

  

 

" Qui veut mourir ou vaincre est vaincu rarement".

 

                                    Corneille

 

 

" La vérité est mon seul asile, toute ma défense est dans ma conscience".

 

                                           Robespierre